La source grise

vendredi 31 juillet 2009

Wade devant le procureur!!!

Dans sa réponse aux propositions de l'opposition regroupée dans Benno Siggil Sénégal, Le Président de la république, Me Wade a incriminé les dirigeants sur plusieurs faits et actes qui se sont passés au Sénégal dans un passé récent entre autres affaires, celle de Me Seye qui a été tué aux élections de 1993.

l'attitude du Président est regrettable sur deux aspects:

1) en tant qu'une institution de la république, il a volontairement classer ou laisser classer des affaires non élucidés en allant jusqu'à l'amnistie de certains coupables tout en connaissant les présumés auteurs des délits et avec certainement des preuves vue l'intonation de ses propos. Dans un pays républicain et de droit, cette lettre devrait être adressée au procureur pour l'ouverture ou la finalisation de dossiers. je suis convaincu de la véracité de ses propos, dont je n'ai jamais eu de doute compte tenu de tout ce que les responsables du PS ont fait subir à ce peuple passif et tolérant. Tout en croyant à l'existence d'une justice indépendante dans mon pays, je reste optimiste que le procureur se saisirait de cette lettre pour l'ouverture d'enquête et éventuellement entendre les mis en cause.

2)par ailleurs je dénonce le fait que ces affaires aient servi d'outils ostentatoires au premier des sénégalais qui a juré devant la nation de faire appliquer la loi afin que la justice soit dite pour tous. les relations politiques doivent se fonder sur des principes nobles tels que le respect mutuel, la transparence et la franchise. Le peuple est trahi par ses hommes politiques et voilà qui prouve la nécessité d'opérer un balayage politique afin de débarrasser le Pays des socialistes et des libéraux et de tous ceux qui ont collaboré avec eux. le pays a besoin de PROPRES dirigeants qui n'ont rien à se reprocher et prêts à dire la loi de façon indépendante et désintéressé.

Si le procureur ne se saisit pas de cette opportunité, le peuple devra, démocratiquement sévir pour parvenir à ce changement qui est gage de développement.

jeudi 30 juillet 2009

Référendum au Niger

l'opinion internationale n'a pas ménagé le Président Tandia du Niger qui a souhaité organiser un référendum pour consulter le peuple sur sa possibilité de briguer un troisième mandat.

je me pose alors la question de savoir à qui profite la démocratie et qui en est le gardien.
le comportement de la communauté est très impérialiste et irrespectueux du peuple nigérien qui est souverain et responsable.

le président a utilisé ce que la constitution de son pays lui autorise pour consulter le peuple sur sa possibilité de postuler pour un troisième mandat. il n'a pas dit qu'il est candidat, cette possibilité découlera de la consultation populaire. c'est ça la démocratie qui n'est pas une série d'actes stéréotypés mais plutôt une intelligence communautaire.

l'argument économique est plus plausible mais est aussi soumis à l'appréciation du peuple qui l'intègre dans son choix.
l'opposition, naturellement, devrait se préparer à sensibiliser "démocratiquement" les populations à voter NON à la modification de la loi plutôt que de s'opposer à la tenue du référendum qui est un outil de la démocratie mature.

les pays africains doivent se forger leur propre démocratie qui ne doit pas être statique qui doit épouser les réalités environnementales et économiques. l'occident se doit d'être très réservé sur la vie politique des états africains qui ont une souveraineté et la liberté de définir leurs politiques et stratégie de développement.

jeudi 9 juillet 2009

Education au Sénégal

l'éducation au Sénégal mobilise plus de moins mais régresse gravement. les derniers résultats du BAC ne démentiront pas ces allégations.
elle est aujourd'hui, une proie facile pour les syndicalistes qui ne se soucient que de leur bien être en jouant sur les faiblesses d'un Etat qui n'a pas su être équitable avec ses employés.
la qualité de l'enseignement dépend strictement du temps de scolarisation alors que depuis quelques années, les élèves trainent avec des lacunes à tous les niveaux. le système impose le passage dans les classes hors examen et fait le trie dans les classes d'examen c'est pour celà que la déperdition est plus importante à ce niveau.
les enseignants, pour défendre leurs intérêts et ne pas léser les élèves doivent mener une lutte administrative.
en effet, ils doivent remplir leur contrat et dispenser des cours comme prévu par le calendrier scolaire et les programmes en vigueur tout en empêchant au gouvernement d'avoir une visibilité sur les actions menées et les résultats obtenus.
ainsi les innocents élèves auront au moins acquis des enseignements de qualité quelque soit l'issu de la lutte.
le gouvernement doit à son tour, équilibrer la prise en charge de ses fonctionnaires afin d'éviter les frustrations. la différence de traitement doit se ressentir sur le travail accompli et non sur l'influence politique ou judiciaires d'un corps quelconque.

quelque soit la ténacité de la lutte entre ces deux entités, les jeunes qui constituent l'avenir du Sénégal, ne doivent pas être les perdants, il est alors nécessaire de coaliser pour la sauvegarde de l'école sénégalaise.