La source grise

mercredi 17 décembre 2008

Piraterie aux larges de la Somalie

Je suis depuis quelque temps l’évolution du traitement de la question de piraterie aux larges de la Somalie, je n’arrive pas à comprendre l’attitude de la communauté internationale.

L’ONU a déclaré hier avoir pris la décision de s’attaquer à la source du problème en validant la mission Atlant et ses objectifs de traquer les pirates jusque sur le territoire somalien. Par ailleurs, elle soutient qu’il n’y a pas de paix minimale à la Somalie pour y déployer une mission de sécurité afin de rétablir l’Etat de droit.

Les questions que je me pose sont :

  • Quel est en valeur, le flux maritime sur cet axe ?
  • Quel est le coût de l’Opération Atlant ?
  • Que veut dire paix minimale ? L’ONU, doit-elle exiger cette paix pour intervenir dans un pays?

Mon opinion sur cette question est que la source du problème n’est rien d’autre que la pauvreté des habitants de cette région. Ainsi ils sont frustrés de savoir que des milliards de dollars leur passent sous le nez tous les jours. Ceci ne peut qu’engendrer une rébellion qui a profité de certains avantages naturels qu’offre l’océan. L’ONU gagnerait mieux alors à s’attaquer à la vrai source, en aidant ce pays à se replacer dans le concert des nations et en donnant un espoir à ses habitants. Je n’ai pas encore la réponse à ma deuxième question mais j’imagine qu’elle sera assez suffisante pour sauver la Somalie.

Par ailleurs, l’ONU doit imaginer et mettre en place un mécanisme qui permettrait à la Somalie et d’autres pays semblables de gagner un pourcentage sur le flux maritime de cet axe. Sans ce mécanisme, d’autres populations (ou la même) se soulèveront sous une autre forme (ou la même) pour tirer profit d’une position stratégique.

J’appelle les dirigeants du monde à revoir ce problème dans le fond et éviter ce traitement symptomatique.

Cordialement

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