Depuis plus d’une décennie l’alphabétisation a drainé plusieurs milliards au Sénégal sous prétexte qu’il faut valoriser les langues nationales, la question qui se pose alors est : « à quelle fin ? ».
Nous sommes tentés de chercher les résultats de ce programme qui semble être l’une des portes de la caverne d’Ali Baba où les gouvernants et leurs associés occidentaux trompe les sentiments des populations locales en s’enrichissant.
Ne devrions nous pas parler plutôt d’éducation des adultes ?
Tous les sénégalais, du moins la majorité d’eux, sont convaincus que le développement du pays passe d’abord par la participation de tous les fils du pays. Ainsi ceux-ci se doivent d’être outillés pour comprendre les actions posées par les gouvernants et y apporter des améliorations.
Les gouvernants gagneraient plus d’efficacité si leurs actions sont comprises par les bénéficiaires qui les y soutiendront avec le même sentiment d’avoir servi le peuple. Cependant, ces dirigeants sont au contraire satisfait de l’insouciance de la plupart des habitants qui se contente de petits cadeaux à la place des milliards qui s’évaporent sous leur nez alors qu’ils en sont signataires devant les bailleurs.
L’éducation des adultes apporteraient ainsi une plus grande prise en compte de l’intérêt des populations qui seraient sensées comprendre d’eux même les grands axes d’un gouvernement.
En fin 2008, le débat s’est réalisé sur le thème des dépassements budgétaires que le gouvernement a fait et dont les causes seraient la subvention des denrées alimentaires et des produits de grande consommation. Si cette cause est réelle, les populations instruites seraient en mesure alors de savoir que c’était pour leur bien être, ainsi le gouvernement serait moins peiné à chercher des explications tortueuses.
Par ailleurs, cette éducation susciterait chez les populations une plus grande capacité d’entreprendre des actions économiques et de créer des emplois et soutenir le développement du pays.
Les autorités devraient fréquemment évaluer certaines actions qui sont à la rigueur stéréotypées dans leur programme sans que l’on se préoccupe du résultat.
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